Kannetje en Schaaltje

Tekst kannetje S’éveillant de l’ivresse un matin de printemps. Puique vivre en ce monde est le songe d’un songe ni souci, ni travail ne me la gâcheront. Et du matin au soir je bois et je m’enivre endormi, allongé sur le pas de ma porte. Lorsque je me réveille, il y a le jardin, un seul oiseau qui chante au milieu des fleures Je me sais plus le jour, la saison, ni le temps. Un loriot sans repos bavarde dans le vent. Tant le touche son chant que je pusse un soupir. Le vin est devant moi. Je m’en verse une coup, puis j’attends et chantant que la lune se leve, et ma chanson finie je retourne à l’oubli. Li Po 701-762 Traducteur Claude Roy environ 1998 Tekst schaaltje Nuit solitaire au début de l’automne Les fines feuilles du mûrier auprès du puits Les filles du village, en battant le linge font chanter l’automne. Sous l’auvent je me suis couché et j’ai dormi seul. En m’éveillant j’ai vu par la fenêtre ouverte la lune endormi dans son lit sans moi. Po Kiu-Yi 772-846

Kannetje en Schaaltje

Tekst kannetje S’éveillant de l’ivresse un matin de printemps. Puique vivre en ce monde est le songe d’un songe ni souci, ni travail ne me la gâcheront. Et du matin au soir je bois et je m’enivre endormi, allongé sur le pas de ma porte. Lorsque je me réveille, il y a le jardin, un seul oiseau qui chante au milieu des fleures Je me sais plus le jour, la saison, ni le temps. Un loriot sans repos bavarde dans le vent. Tant le touche son chant que je pusse un soupir. Le vin est devant moi. Je m’en verse une coup, puis j’attends et chantant que la lune se leve, et ma chanson finie je retourne à l’oubli. Li Po 701-762 Traducteur Claude Roy environ 1998 Tekst schaaltje Nuit solitaire au début de l’automne Les fines feuilles du mûrier auprès du puits Les filles du village, en battant le linge font chanter l’automne. Sous l’auvent je me suis couché et j’ai dormi seul. En m’éveillant j’ai vu par la fenêtre ouverte la lune endormi dans son lit sans moi. Po Kiu-Yi 772-846